/sites/default/files/images_oeuvres/2024-02/197.jpg

Saint Amboise donnant l'absolution à Théodose

Pierre SUBLEYRAS

Au moment de leur acquisition, les deux esquisses Saint Ambroise et Théodose et Saint Benoît ressuscitant un enfant étaient réputées être de la main de Subleyras. En 1864, Clément de Ris écrivit : "Ce sont des répliques [de celles du Louvre] avec quelques différences et que j'ai tout lieu de croire originales"

En revanche Olivier Michel et Pierre Rosenberg (Paris-Rome, 1987) considèrent qu'elles sont des copies des exemplaires aujourd'hui au Louvre. Une troisième hypothèse est possible : qu'elles soient des répétitions d'atelier. La restauration de 2013 montre en effet que, si elles n'ont pas la qualité des œuvres autographes, elles n'ont pas non plus le caractère indifférent des copies. Nous pensons donc que ce sont plutôt des répliques, lesquelles, on le sait, étaient de pratique courante dans l'atelier de Subleyras. 

Ce grand tableau qui correspond à la version réduite est conservé, au musée de Pérouse (Galleria nazionale dell'Umbria), formait à l'origine une paire avec Saint Benoit ressuscitant un enfant (1744)à Rome, dans l'église Santa Francesca Romana ; commande des olivétains de Pérouse. 

Ce tableau raconte le pardon accordé par l'archevêque de Milan à l'empereur Théodose qu'il avait d'abord condamné pour le massacre des habitants de Thessalonique. Les olivétains sont une branche des bénédictins qui, à la différence des autres, portent une robe blanche.

Présentation de l'œuvre

Artiste
Pierre SUBLEYRAS

Caractéristiques

Matières

H : 0.50 L : 0.305

Données spécifiques

Numéro d'inventaire

827.5.20

Musée d'accueil
Musée Calvet
Provenance

Acquis en 1827 par L'institut Calvet - collection Sauvan

Date entrée

Bibliographie et expositions

Bibliographie

La peinture française du XVIème au XVIIIème siècle 
Par Georges Brunel, édition Silvana Editoriale, Milano, 2015.

À découvrir aussi

.

Marine, temps calme

Adrien MANGLARD
.

Portrait d’Adolphe Barnoin, frère de l’auteur

Camille BARNOIN
.

Vue de la place du Palais avec le cortège d'un vice légat

GORDOT
Entre 1765 et 1767
.

Le silence ou Femme à la fenêtre soutenant un rideau

Jean RAOUX